Critique de Superman: Earth One de J.Michael Straczynski et Shane Davis
Depuis la fin de mon adolescence, j’ai découvert mon personnage préféré de tous les temps.
Ce personnage, c’est Superman. Je sais qu’il peut y avoir plusieurs autres personnages qui seraient plus appropriés pour moi. Je pense à Batman, dont j’aime beaucoup la noirceur du personnage et son habilité à vouloir créer la peur dans le coeur de ses ennemis. Mais Superman est le personnage qui se rapproche le plus de mes valeurs : la justice, la vérité et la protection des plus faibles.
Cependant, trouver le « bon » Superman n’est pas vraiment évident. J’aime beaucoup voir les faiblesses du personnage dans mes lectures sans pour autant qu’il prenne tout l’espace du super-héros. Le premier Superman de l’âge d’or ne montre pas ou peu les sentiments de Clark Kent. Celui de l’âge d’argent montre un peu ses émotions mais on sent toujours le personnage prendre le dessus sur l’Homme. Les 5 films de Superman montrent également la même facette de l’âge d’argent. Le héros en premier; sa double identité est secondaire.
Cependant, la tendance a tourné avec la série télévisée Smallville. On découvre, au fur et à mesure de la série, le cheminement de Clark Kent jusqu’à Superman. Personnellement, j’ai aimé la série jusqu’à la saison 5. Après, on sent le « réchauffé » à chacune des saisons. Mais personnellement, je n’avais pas encore trouvé la bande dessinée de Superman qui me convenait, mais j’ai finalement découvert : Superman : Earth One.
Ici, on repart à zéro l’histoire de Superman, mais on voit vraiment le déchirement de Clark Kent sur ses origines et son hésitation à se dévoiler dans le Monde. Coté histoire, j’aime beaucoup la relecture de Superman que J. Michael Straczynski a donné au personnage. On voit vraiment la torture que Clark Kent vit après avoir quitté Smallville pour se découvrir lui-même. Je vois énormément de ressemblance avec la bande-annonce du film de Superman : l’homme d’acier qui devrait sortir en 2013. Je ne serais pas surpris de voir les créateurs du film s’inspirer de cette bande dessinée.
Coté dessins, ils ont été confiés au dessinateur Shane Davis qui apporte des dessins plus sombres aux différents personnages. Ce qui apporte beaucoup de sentiments sombres et de tristesse, autant que de violence pure et dure.
Le prix du livre est de 20 $ en édition Hard cover. Je ne suis pas au courant s’il existe une version Soft Cover pour moins chère mais c’est un bon graphic novel. J’ai été très chanceux de l’obtenir pour 15 $ lors du dernier Comiccon de Montréal. Cependant, j’aurais apprécié avoir un volume plus gros. Surtout que pour 2 $ de plus, on peut obtenir l’excellent V for Vendetta ou Watchmen. Pour toutes ses raisons, je donne la note de 8.5 / 10. C’est un excellent comic-book à lire et à acheter.
Je me dis toujours faudrait je fasse le saut chez DC voir se que leur comic valent mais jsuis trop encré dans ma niche Marvel pour oser essayer.