ANTYTHESE ÉCRIT SUR… OCEANIA de THE SMASHING PUMPKINS

Aujourd’hui, j’ai envie de vous parler d’un CD sortie cette année: Oceania de Smashing Pumpkins. Ce CD produit par le légendaire Billy Corgan, accompagné de Jeff Schroeder (guitariste de tournée pour Zeitgeist, depuis membre officiel) et de ses nouveaux membres Mike Byrne à la batterie et de Nicole Fiorentino à la basse (ceci dit, est-ce pour une question d’image ou pour d’autres intentions plus « secrètes » que Corgan a toujours une fille à la basse dans son line-up? J’ai de la misère à croire que c’est un hasard…). Il fallait donc s’attendre à un certain départ avec sa musicalité des années 90, là où le groupe a été en pleine effervescence.
Eh bien, parlons d’Oceania. En introduction, je ne sais quoi dire pour lui faire justice. Je ne peux que demander au Roi Leonidas de 300 et à William Black de Clerks de m’épauler.
Pourquoi Billy Corgan n’est pas LUI, le chef d’orchestre de la Symphonie de Montréal ou même l’orchestre Philharmonique de Londres? En écoutant Oceania, sa suite de Teargarden by Kaleidescope, c’est une belle musique. Pas juste bonne. J’emploie vraiment le terme « bel » associé à cet album. Toutes les 13 pistes se distinguent les unes des autres, c’est exécuté de façon très compétente et on a vraiment l’impression, qu’en plus, Corgan laisse la place aux autres musiciens d’exécuter ce qu’ils doivent jouer, même si toutes les compositions sont de lui. Corgan avait une réputation de ne pas céder sa place jadis. Même si c’est fidèle au style qu’il propose, ce qui a fait froncer les sourcils au plus puristes des fans qui suivent le groupe depuis Gish et Siamese Dreams, Oceania propose de vous plonger dans un mer de mélodies harmonieuses; je dirais même plus un monde différent en lui-même.
Outre la musicalité, la poésie de Corgan n’est pas non plus sans précédent. C’est rempli d’intelligence, de pertinence et les histoires ne font qu’amplifier la magie derrière ce qu’a crée le groupe (même si Corgan est le compositeur de toutes les chansons, cela ne change pas que les trois autres musiciens ont mis du sien pour que cela sonne comme cela sonne).
C’est rare que l’on peut dire ça, mais Oceania est un album quasiment, pour ne pas dire, sans faille. Sur une note personnelle, j’ai de la difficulté à lui trouver un défaut. Si vous le faites, vous êtes meilleur que moi, mais là où le doute intervient, c’est qu’il faut tout de même écouter le disque avec une bonne ouverture d’esprit et une appréciation générale pour la musique. Sans quoi, le dernier des Pumpkins ne vous atteindra sûrement pas, ce qui serait dommage. Il va sans dire que je vous invite à, au moins, l’écouter avant de vous le procurer, quoique tout de même abordable chez tous les bons disquaires.
Rendu à ce mois-ci, septembre 2012, l’album s’est vendu à 102 000 exemplaires aux États-Unis seulement. Quand c’est bon… mais vraiment bon… tu vas avoir tendance à l’acheter, même si c’est facile de le trouver gratos sur le net!